Directement arrivé d’Allemagne, encore dans le camion avant de quitter le pays où il a passé plus de 20 ans !
On se sent mieux sur le plancher des vaches !
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Directement arrivé d’Allemagne, encore dans le camion avant de quitter le pays où il a passé plus de 20 ans !
On se sent mieux sur le plancher des vaches !
En ces temps compliqués, difficile de sortir, se promener, en plus du froid, qui enlève toute l’agilité au bricoleur dans son garage non chauffé… Alors quoi de mieux que de préparer les jours meilleurs, en imaginant toute sorte de montages, de réglages, d’amélioration, de réfections, etc.
Cela faisait longtemps que j’y pensais : le Bandit 400 ne possède pas de manomètre de température d’eau. Au delà de l’effet, cela permet de surveiller la chauffe du moteur et de vérifier également la surchauffe en particulier l’été (et donc de s’assurer du bon déclenchement du ventilateur.
Alors voila, j’ai trouvé la bonne combinaison : adaptateur KOSO en diametre 22mm pour le support de capteur, et un ensemble manomètre + capteur de la marque Kus, fond blanc et cerclage chromé pour être en parfait accord avec les compteurs d’origine.
L’adaptateur est celui-ci, en noir, plus esthétique que le bleu 😉 :
Le manomètre Kus en version blanche / cercle chromé avec son capteur KE00006 (cosse).
L’objectif est de couper la durite côté gauche, même si ce n’est peut être pas le meilleur emplacement surtout s’il s’agit de la sortie du radiateur
Travaux prévus en avril 2021 ! Avec changement liquide de refroidissement, et vidange huile (Castrol Power 1 Racing 10w40) + filtre. A bientôt !
Démontage de l’embrayage, après 42000km, je me dis que ca lui fera du bien. Et puis avec les bons prix de Motoblouz, j’ai pu trouver un embrayage EBC SRK021
Le démontage du carter embrayage n’est pas très compliqué : bien sûr vidange obligatoire, et desserrage complet du câble embrayage au niveau de la poignée, pour sortir le câble par la fente de la vis de réglage. Cela permet de relâcher entièrement le cable au niveau du carter.
Desserrer les 10 vis en étoile et décoller le carter. Les 2 vis de droite sont plus difficiles à dévisser car du frein filet est utilisé pour ces 2 vis. Le joint va rester collé légèrement au niveau de la jointure du bloc moteur, de chaque côté, en raison de la pate à joint à positionner à ces 2 emplacements.
L’embrayage est ensuite visible : à noter que celui là ne semble pas très usé.
Ensuite, dévisser tranquillement avec une clé alène (5 je crois) les 4 vis qui maintiennent les ressort. Tout sort assez facilement.
Le remontage est simple mais quelques points d’attention (disponibles dans le manuel) :
Vérification de l’usure
J’ai vérifié les disques et les ressorts. La limite d’usure n’était pas atteinte, ni sur les disques qui ressortent à 2.82mm environ (plage standard entre 2.72 – 2.88mm), et les ressorts étaient environ à 39.1-39.3 (standard 39.5mm et limite d’usure à 38.1mm).
Pour le remontage du carter : retirer les morceaux de joint restants, et parfaire le plan de joint au papier 1000. Mettre de la pate à joint sur les 2 emplacements de jointure du bloc moteur et positionner le joint neuf. Placer le carter embrayage en tournant le levier pour prendre le doigt d’embrayage. Replacer les 10 vis avec du frein filet sur les 2 vis côté avant. Serrage à 1,2mkg, donc pas trop 😉
Voila, c’est fait pour l’amortisseur ! Il a fallu prévoir le levage de l’arrière pour dégager les contraintes sur le bras oscillant, et pour cela, quoi de mieux que les poutres du toit ! Alors bien sûr, j’ai pu trouver sur internet qu’une poutre de bois de 40 par 80 peut tenir, sur une longueur de 2 à 3m, entre 280 et 320 kg. Donc a priori, pour lever l’arrière, pas de problème ! J’ai préféré voir les choses de manière sûre, et j’ai fait passer des chandelles dessous le cadre.
Pour démonter l’amortisseur : j’ai commencé par débloquer les écrous (taille 19) en bloquant avec une clé à oeil côté boulon (taille 17), avant de monter la moto.
Une fois débloqués, il suffit de lever la moto avec les sangles à cliquet, et de glisser les chandelles. Puis libérer un peu la tension sur les sangles.
Pour permettre le passage de l’amortisseur par le bas, débloquer et sortir le boulon qui maintient les biellettes (côté bas, un seul boulon à défaire).
Puis dévisser complètement les boulons de l’amortisseur, il va tomber par le bas. Ci dessous à côté de son remplaçant.
Le remontage doit se faire avec des écrous neufs et de préférence avec des boulons neufs, encore disponibles chez Kawasaki ou CMSNL.
Et voila le bel amortisseur tout neuf monté ! serrage à 5mkg environ
Bon, c’est reparti pour une saison hivernale où les petits 4 pattes vont dormir au chaud (ou presque) et se faire dorloter le vilo !
Cette année encore, le ZXR remonte sur la béquille arrière. L’année dernière, c’était vidange huile et eau, durites de refroidissement (SAMCO). Puis elle avait eu aussi son arret au stand de l’été, confinement oblige, pour peinture des jantes et rénovation de la rampe de carbu (nettoyage, joints, vis de richesse, synchro et ralenti …).
Pour cette hiver, au programme : disques et ressorts d’embrayage (usure très probable) avec le montange d’un SRK21 de chez EBC (https://ebcbrakesdirect.com/motorcycle-clutch/kawasaki/zxr-400-zx-400-l1-l5-l8-l9/1991-2002/44774#), joint de carter (léger suintement d’huile qui pourrit le carénage et descend sur la béquille), peinture intérieure carénage haut (suite à une réparation avant son acquisition, qui laisse des zones noires et suite à une consolidation de ma part en résine pour éviter davantage de dégat). Et si le temps et les finances me le permettent, ce sera un amortisseur tout neuf de chez EMC Suspensions (https://www.emc-suspensions.fr/fr/400-zxr-1991-1997/4427-amortisseur-sportshock-1-noir-pour-kawasaki-modele-400-zxr-annee-1991-1997-utilisation-route.html)
Bientôt des photos des travaux
Une fois une première revue et préparation de votre NC35, il vous faudra prendre rendez-vous avec la DRIEE de votre région. Pour moi, cela se passe à Nanterre, facile d’accès, mais la première fois pas évident à trouver !
Bien entendu, votre véhicule doit être assuré auprès de votre gentil assureur. Pas de problème avec la MAAF qui a bien ce véhicule dans son fichier, et pour le prix d’un 400 Bandit ! Donc tout à fait raisonnable (un peu plus de 100 euros / an pour les curieux, avec tous les bonus qui vont bien évidemment)
Pour prendre rendez-vous, il vous faut envoyer un message avec le dossier RTI02.8 complet (au mieux), pour qu’ils puissent vous contacter et prendre rendez-vous.
Dans l’ordre des pièces demandées :
J’ai reçu des remarques avant la prise de rendez-vous, que j’ai intégrées dans les points ci dessus. Pour information, il s’agissait :
Bilan des courses : rendez vous #1 le 27/06/2019 ! C’est important pour évaluer le temps d’homologation, jusqu’à la réception du fameux sésame, le certificat d’immatriculation !
Et voila, difficile d’y résister, tant elle marque par son look un peu rétro et sa facilité de pilotage, et son moteur qui ne rêve que des 15.000tr/min
Et quand on dit qu’elle en rêve, elle sait y aller gentiment :
En plein réglage de synchro carbus, après démontage, nettoyage, remplacement des joints, réglage des vis de richesse
Histoire de faire tourner le V4 et nettoyer les carbus !
Et voila ! C’est parti pour l’homologation pour mon RVF400 en provenance du . UK !
Suite à la réception d’un courrier Honda me signifiant l’absence de réception par type pour ce modèle (et pour cause, il n’a jamais été importé en France), j’ai transmis tous les documents à la DRIEE pour l’organisation d’un premier rendez-vous auprès des services de réception à titre isolé. C’est sûr, ce n’est que le début de l’histoire, qui sait si cela va aboutir ? L’important c’est le chemin, pas la destination, disait l’autre ….
Pour se lancer dans l’homologation d’un véhicule, et pour passer une première visite à la DRIRE, certaines pièces doivent être marquées d’un « E » ou « e » cerclé, accompagné d’un numéro. Contre toute attente, ces pièces ne sont pas si nombreuses, même si pour certaines un peu étonnantes 😉
A savoir :
Ma première 400 : la Suzuki GSF 400 Bandit ! Légère, maniable, une belle ligne et de belles couleurs sous le soleil du midi
J’ai eu la chance d’avoir un premier modèle en 1995, c’était un modèle 1991 avec jantes blanches. Celle ci, acquise en 2013, est un modèle 1993 avec jantes grises.
Un plaisir de conduire sur les routes du bord de mer, entre Carqueiranne et le Bormes les Mimosas.
Pièces ajoutées : bulle Ermax, silencieux GPR tri-ovale, collecteur inox acheté au UK (modèles commercialisés au UK et Germany avec collecteur inox et double disques avant).